Canadian
Trade, Investment and Technology
Links with Africa
Remarks
by the Honorable David Kilgour,
Secretary of State (Latin
America & Africa)
Workshop on Trade and Investment
in Africa
October 2, 2000, Carleton
University, Ottawa
Excellences,
distingués invités, Mesdames,
Messieurs,
Specials
thanks go to the Secretariat for African
Trade Development and Internet Services
for convening this workshop today to look
more closely at developing meaningful trade
partnerships and technology linkages between
Canada and Africa. The importance of new
trade opportunities, e-commerce, and knowledge
mobility through distance learning and the
internet cannot be overstated.
If a hypothetical
opinion poll asked Canadians which international
issues our government should be addressing,
they would probably agree on poverty, economic
development, conflict, disease and famine.
If the same Canadians were asked which areas
of the world are most affected by these
issues, they would probably say Africa is
in the top three. Yet, if they were to be
further asked where they thought the future
economic and investment opportunities lay,
they would probably say Asia, South America,
the former Soviet Union, and of course,
the United States.
Les Canadiens
sont bien renseignés sur les problèmes
de lAfrique, mais, malheureusement,
le potentiel économique du continent
leur est dans une large mesure inconnu.
Le Ministère des Affaires étrangères
et du Commerce international travaille ardemment
en vue de corriger cet état de
choses.
Comme lindique le nom du Ministère,
nos activités se divisent en deux
deux volets distincts, bien quils
soient interreliés. La composante
Politique des affaires étrangères
soccupe des problèmes de lAfrique
dans le contexte des Nations Unies, des
nombreuses autres organisations multilatérales
et de laide publique au développement.
La composante Commerce international traite
souvent de défis multilatéraux
semblables, par exemple les questions relevant
de lOrganisation mondiale du commerce,
les traités commerciaux et économiques
bilatéraux et les questions daccès
aux marchés. Lune de ses autres
priorités est de faire comprendre
aux Canadiens que les fruits de laccroissement
des échanges et des investissements
profiteront autant à lAfrique
que la résolution des problèmes
humains.
Nous sommes
tous daccord sur lextrême
importance des problèmes de sécurité
humaine auxquels lAfrique est confrontée.
Mais ces priorités ne doivent pas
nous cacher les potentialités de
ce continent. Il est vrai que les visiteurs
qui débarquent en Afrique sont immédiatement
frappés par les problèmes
quils découvrent. Mais, ils
sont tout de suite séduits par la
chaleur du peuple africain, limportance
de la famille, léclat et la
complexité de la culture, la beauté
physique du paysage et son extrême
diversité. Notre tâche consiste
à persuader les entreprises canadiennes
de regarder au-delà des clichés,
de trouver une inspiration dans les possibilités
déchanges sur ce sous-continent
où vit un habitant de la terre
sur neuf.
The human
security agenda has strengthened our conviction
to pursue humanitarian activities in Africa.
Canadian companies are now beginning to
understand that economic growth and sustainable
development are dependant on the development
of open markets and the encouragement of
expanded trade and investment. Canada has
seen two-way merchandise trade with sub-Saharan
Africa grow by over 10% in the past two
years, reaching C$2 billion. Of greater
importance to Africa is the fact that the
countries of the sub-Saharan region sell
to Canada almost twice what they import.
Canadian money is going to Africa at a much
greater rate than African money comes to
Canada. This helps your economies grow.
Your companies are expanding and employing
more people. Your economies are diversifying
from agricultural-based to manufacturing
and high technology activities.
Canadian
direct investment to Africa has doubled
over the past five years and is now near
C$800 million. Our exports to the region
almost match the value of our shipments
to all of Eastern Europe. Canadian firms
are involved in over half of sub-Saharan
Africas new mining investments.
Le Canada
entretient avec lAfrique des relations
progressistes et multidimensionnelles. Nous
savons que ce siècle sera celui dune
Renaissance africaine, bien que lavènement
de celle-ci ait été relégué
au second plan par les événements
politiques et les désastres
naturels. Nous, au Canada, nous pouvons sentir ce
nouvel esprit qui souffle sur lAfrique,
et nous entendons y participer; nous DEVONS
y participer. Les possibilités de
lAfrique du futur résident
dans la technologie, léducation,
les ressources naturelles, lagriculture,
le tourisme, laménagement hydro-électrique,
la santé, autant de domaines où
le Canada dispose dune expertise
insurpassable.
Les Canadiens
voient le potentiel de lAfrique dici
cinq à dix ans. Le nombre dentreprises
canadiennes qui font des affaires en Afrique
ne cesse daugmenter. Elles sont conscientes
des immenses possibilités et occasions
déchanges et dinvestissement
existant dans les différentes régions
du continent et sont prêtes à
sengager dans leur exploitation. Au
Ministère des Affaires étrangères
et du Commerce international, nous avons
donné la priorité absolue
à la Renaissance de lAfrique.
Comment avons-nous fait? Jetons un coup
doeil sur lannée écoulée.
Last winter,
we re-opened our trade office in Lagos. In May, we introduced the first Africa Trade
Strategy. It is our vision for the future
and how we will get there.
The Trade Strategy was made public during
the Africa Direct program, an initiative
by Foreign Affairs and CIDA that brought
200 key government officials, private decision
makers, and advisors from eight African
nations to Canada, where they had top-level
meetings and seminars in four Canadian cities.
Africa Direct facilitated face-to- face
dialogue between African and Canadian business
leaders and others for the first time, allowing
us to see how we can help each other.
We have added new staff to our headquarters
trade section. For the first time, all officers
dealing with trade in Sub-Saharan Africa
work together in one unit, regardless of
whether their countries of responsibility
are in Anglophone or Francophone Africa,
in the South, in the Horn, in Central Africa,
or in the Gulf of Guinea. This brings together
all trade development resources, so we can
offer one-stop shopping for our Canadian
and African clients.
We are adding our Canadian trade commissioners
to key sub-Saharan Africa trade offices
in Abidjan, Lagos, and Nairobi. We are starting
to implement a "hub-and-spoke"
system of assistance to both Canadian and
African end-users. Smaller trade offices
can look to larger centres in Abidjan, Lagos,
Johannesburg, and Nairobi for assistance,
for joint activities, and access to larger
trade programs. This gives us efficiencies
of scale, and brings benefits for both Canadian
and African clients.
Last spring, I led a trade mission of companies
and public institutions involved in education,
technology, and distance learning to South
Africa. In the next two years, our trade
unit will be involved in missions to Africa
in several sectors. These missions give
Canadians hands-on experience, and provide
excellent opportunities for high-level bilateral
discussions on African needs and Canadian
capabilities.
Le Canada a tant de choses à offrir
à lAfrique daujourdhui
et de demain. Nous sommes membre du Commonwealth
et de la Francophonie, deux organisations
au sein desquelles nous pouvons oeuvrer,
au niveau bilatéral et ministériel,
avec la plupart des pays sub-sahariens.
Le Canada offre une technologie de classe
internationale dans une grande variété
de secteurs : haute technologie, soins de
santé, aménagement hydro-électrique,
environnement, mines, exploration et production
pétrolière. Nos établissements
denseignement supérieur se
classent parmi les meilleurs au monde. Nos
travailleurs scientifiques, nos ingénieurs
sont recherchés dans le monde
entier.
Quil sagisse dexploitation
minière en Afrique du Sud, de génie
civil au Mozambique, de projets environnementaux
en Éthiopie, de solutions dans le
domaine du transport au Ghana ou de production
de pétrole et de gaz au Nigéria,
les Canadiens sont présents sur le
terrain.
Here are
some concrete success stories of Canadian
business involvement in Africa. Barrick
Gold and Placer Dome are involved in gold
mines in Tanzania and South Africa. SNC
Lavalin is a major player in the Mozal aluminum
smelter. Acres International is providing
consulting engineering for the Owen Falls
hydro extension in Uganda. Bombardiers
aircraft are used by many countries, and
the company recently concluded a recent
major sale to South Africa. CPSC Transcom,
Tecsult, and Canarail are bidding on rail
and road projects in a number of Sub-Saharan
African countries. Ranger Oil, Canadian
Occidental Petroleum, Nortel, Canada Post,
Bell Helicopter, the Royal Canadian Mint,
and dozens of other companies are investing
in Africa, partnering with African firms,
helping to build the new Africa.
Les Canadiens
sont des investisseurs avisés. Ils
sont conscients des possibilités
de lAfrique. Leur objectif nest
pas uniquement de vendre des marchandises
elle consiste plutôt à
aider les pays dAfrique à développer
leur économie et à devenir
des partenaires de développement.
Lépoque où les entreprises
occidentales ne faisaient quexploiter
les ressources naturelles, ne laissant rien
derrière elles, est révolue.
Les entreprises canadiennes peuvent collaborer
avec les gouvernements des pays hôtes
et les partenaires du secteur privé
pour créer une situation favorable
à toutes les parties en présence
: acheteurs et vendeurs, producteurs et
consommateurs.
Nous pouvons
tous faire une projection de lAfrique
dans cinq à dix ans, lorsque les
produits « fabriqués au Canada
» seront distribués sur tout
le continent et que les produits de lAfrique
sub-saharienne viendront enrichir la vie
des Canadiens. Nous voulons travailler avec
vous pour assurer une plus grande diffusion,
au Canada et ailleurs, des produits «
fabriqués en Afrique ». Cest
alors seulement que lAfrique pourra
donner toute sa mesure comme partenaire
à part entière des économies
en plein essor de la communauté
internationale.
Over and
above promoting the traditional exchange
of goods and services, our focus must increasingly
be on the criteria for becoming competitive
players in the new economy. This means bridging
the digital divide and ensuring that more
than 0.4% of Sub-Saharan Africans are linked
to the internet. The developed world must
throw its political and economic weight
behind current UN and other private initiatives
to create hubs in developing countries to
connect people to the internet. Knowledge
Resources Canada, an NGO formed as a result
of the momentum generated by the March 2000
Learning and Technology mission to South
Africa, is focussing on building sustainable
partnerships in the area of learning and
technologies. I applaud such initiatives
and invite the diplomats represented here
to work with Knowledge Resources Canada,
SATDIS and other relevant Canadian organisations
to ensure that all of our children benefit
from knowledge mobility. Together we CAN
make a difference.
Thank
you.
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