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LES JEUX OLYMPIQUES DE 2008 ET
LES DROITS DE LA PERSONNE EN CHINE

Notes pour discours par l’Hon. David Kilgour, J.D.
Cambridge Union Society, Cambridge, United Kingdom
11 mars 2008

Presque tous les observateurs indépendants s'entendent pour dire que la répression en Chine s'intensifie à l'approche des Jeux Olympiques et Paralympiques. Les leaders nationaux qui prévoient assister aux Jeux, les gouvernements, les médias et les commanditaires corporatifs devraient donc indiquer à leur public ce qu'ils font pour tenter de renverser cette tendance. Sinon, ils risquent d'être gravement entachés parce ce qui pourrait devenir, selon un porte-parole de Human Rights Watch, "un fiasco des droits de le personne."

Être le pays hôte des Jeux Olympiques tout en intensifiant la persécution des communautés et des individus parmi sa propre population est irréconciliable avec la Charte Olympique moderne. Il est difficile à dire qui semble le moins bien comprendre ce point—le gouvernement chinois ou le Comité international olympique (CIO). Le premier espère qu'en dépensant des sommes énormes pour installations—par le fait même obligeant des milliers de familles à quitter leur maison par la force et sans compensation adéquate—l'aidera à améliorer sa réputation internationale.

L'État chinois espère que les visiteurs étrangers—et de façon plus importante, ceux regardant la télévision à la maison—remarqueront au mois d’août le nouvel aéroport de Beijing en forme de dragon, le stade national en forme de nid d'oiseau, et les épreuves sportives plutôt que les implications pour ses citoyens de son maintien d'un contrôle politique absolu, de même que sa défense de l'autocratie à travers le monde.

Le Dr Sev Ozdowski, l'ancien Commissaire australien aux droits de la personne, qui a grandi en Pologne, a fait remarquer récemment que le Troisième Reich a utilisé les Olympiques de Berlin en 1936 à des fins semblables. Il ajoute qu'en 1936, la dictature de Hitler était déjà bien établie, et qu'elle incluait des exécutions politiques sans procès ainsi que les lois racistes de Nuremberg de septembre 1935, qui privaient les juifs allemands de toutes leurs libertés civiles. Ozdowksi note avec justesse que malgré plusieurs mauvais présages sur ce qui allait finir par arriver, "les démocraties occidentales décidèrent de fermer les yeux sur ces développements au nom de l'unité de l'esprit olympique."

En 2006, l'année la plus récente pour laquelle les statistiques sont disponibles, le nombre d'arrestations pour "avoir mis en danger la sécurité de l'état" a plus que doublé par rapport à l'année précédente. Le nombre est passé de 296 arrestations en 2005 à 604 en 2006.

Gao Zhisheng

Parmi ceux arrêtés se trouve Gao Zhisheng, qui a été nominé pour le Prix Nobel de la paix l'année dernière. Gao est un leader qui partage plusieurs qualités avec Nelson Mandela et Mahatma Gandhi et qui suscite de plus en plus d'admiration en Chine et à travers le monde. Il pourrait bien émerger comme un des leaders élus de la Chine quand le pays optera pour la primauté du droit et la démocratie. Gao connaît malheureusement bien le dicton chinois, "le clou qui dépasse est celui qui est frappé" et sait que les droits démocratiques sont essentiels à la dignité humaine.

Gao est né dans une famille très pauvre. Dès un jeune âge, il gagnait sa vie comme vendeur dans la rue, mais parvint à passer les examens du barreau sans avoir fréquenté une école de droit. Comme avocat, il donnait un tiers de son temps aux victimes de violations des droits de la personne. En 2001, il fut nommé l'un des dix meilleurs avocats de la Chine, à la suite d'une compétition organisée par le ministère de la justice. Il a plus tard représenté des travailleurs des mines, des locataires expulsés et d'autres personnes victimes, mais lorsqu’il tenta de défendre des membres de la communauté spirituelle Falun Gong, l'État chinois déchaîna la pleine étendue de sa colère à l'endroit de lui et de sa famille.

Cela a consisté en la révocation de son permis de pratiquer le droit, une tentative d'assassinat, une attaque de la police à l'endroit de sa femme (Nov 2006) et de sa fille de 13 ans (Déc 2006), et des tentatives de priver sa famille de tout revenu. En décembre 2006, il fut condamné à trois ans de prison pour "incitation à la subversion du pouvoir d'État," mais la pression internationale semble avoir convaincu les autorités chinoises de suspendre sa sentence pour cinq ans. Gao, comme on pouvait s'y attendre, s'est à nouveau exprimé publiquement, et sa disparition est une source de grandes inquiétudes pour plusieurs.

Gao lui-même a réussi à trouver une source d'espoir. En décembre 2005, alors qu'il parlait à d'autres citoyens venus à Beijing pour présenter une requête au gouvernement, il a dit: "C'est notre malheur que de vivre en cette Chine des temps modernes. Personne sur Terre n'a jamais eu à connaître ou à être témoin de la souffrance qui nous afflige. Pourtant, nous sommes aussi chanceux de vivre en cette même Chine (des temps modernes), car nous saurons et témoignerons de comment le plus grand peuple sur Terre a banni cette souffrance une fois pour toute."

Des faits auxquels on ne peut échapper

Comme Gao, les Chinois sont un peuple fort et résistant, dont un trop grand nombre sont présentement exploités par les autorités du Parti. Leurs amis à l'extérieur du pays devraient parler haut et fort pour les défendre—surtout pour les femmes et les filles, qui sont souvent encore plus maltraitées que les hommes et les garçons. Pourquoi, par exemple, le gouvernement dépense-t-il des dizaines de milliards de yuan pour des installations olympiques au lieu d'utiliser ces montants pour des programmes sociaux, l’éducation et des logement sociaux plus que nécessaires? Le président du CIO fait preuve d’un nonsense total lorsqu’il insinue que les Olympiques n'ont rien à voir avec la politique; pour l'État chinois, les Jeux ont tout à voir avec la politique et son image dans le monde.

Plusieurs personnes à l'extérieur de la Chine pensent connaître le pays, ayant lu à son sujet, visité ses villes en épanouissement et ayant peut-être des amis chinois, mais plusieurs aspects importants sont souvent ignorés. Ce n'est par exemple que quand David Matas et moi avons commencé à creuser sous la surface que j'ai réalisé que les choses n'étaient pas si simples, notamment la façon dont une imposante communauté spirituelle, le Falun Gong, continue d'être traitée au 21e siècle, c'est-à-dire non pas comme des êtres humains, mais essentiellement comme des objets à vendre par parties de leur corps.

Le Parti communiste chinois cherche à se présenter comme la Chine elle-même, à convaincre les personnes naïves à l'intérieur et à l'extérieur que sans le Parti, il n'y aurait tout simplement pas de Chine. Cela malgré la gênante réalité que son fondement idéologique est une doctrine aujourd’hui largement discréditée, soit le marxisme européen. Un agriculteur chinois l'a bien exprimé, "Karl Marx ne sonne pas comme un nom chinois." Cette idéologie demeure également le fondement de la stratégie du Parti pour maintenir un pouvoir absolu.

Sur une note plus optimiste, l'agence Reuters a rapporté il y a quelques semaines que le think-tank senior du Parti, l'École centrale du Parti, a prévenu que le Parti devait réduire son pouvoir absolu actuel via des réformes démocratiques. Le rapport de 366 pages, "Storming the Fortress," indique: "La conscience démocratique en constante progression chez les citoyens ainsi que la grave corruption parmi les autorités du Parti et du gouvernement font qu'il est de plus en plus urgent de procéder à des demandes pour réformer le système politique." Le rapport appelle aussi à une restriction du pouvoir du Parti et un accroissement des droits des citoyens, journalistes et croyants. Mais l'espoir est-il suffisant?

Xi Jinping, le chef du Parti à Shanghai, le nouveau président de l'École centre du Parti et le successeur récemment désigné de Hu Jintao comme secrétaire-général du parti en 2012, écoute-t-il? Et qu'en est-il de son collègue du Parti, Li Keqiang, le protégé de Hu, qui vient juste d'être nommé par le même cercle de chefs du Parti pour remplacer Wen Jiabao à titre de premier ministre en 2013?

"Les Olympiques des prélèvements meurtriers"

David Matas et moi avons conclu suite à notre enquête indépendante l'année dernière que depuis 2001, l'État chinois et ses agences ont tué des milliers de pratiquants de Falun Gong, sans aucune forme de procès a priori, et ont ensuite vendu leurs organes vitaux pour d'importantes sommes d'argent, souvent à des touristes à la recherches d’organes, ou "organ tourists" venus de pays riches. (Notre rapport est disponible en 19 langues à www.organharvestinvestigation.net).

Ni David Matas ni moi ne sommes des pratiquants de Falun Gong, mais mon expérience avec cette communauté spirituelle dans les nombreuses capitales nationales que nous avons visitées dans nos tentatives de mettre fin à ce pillage d'organes en aidant à sensibiliser le public, a été extraordinairement positive. Les pratiquants de Falun Gong tentent d'adhérer à leurs principes fondamentaux de "vérité, compassion et tolérance," qui sont partagés par presque toutes les communautés spirituelles du monde.

Matas et moi avons parlé à un certain nombre de pratiquants de Falun Gong dans plusieurs pays, qui ont été envoyés dans des camps de travaux forcés depuis 1999, et qui sont plus tard parvenus à quitter ces camps et la Chine elle-même. Ils nous ont raconté qu'ils travaillaient dans des conditions épouvantables jusqu'à 16 heures par jour sans salaire et avec peu de nourriture, plusieurs dormant dans la même chambre, fabriquant des produits destinés à l'exportation, qu'il s'agisse de vêtements, de baguettes ou de décorations de Noël pour des compagnies multinationales. Cela constitue clairement un cas d'irresponsabilité des entreprises et de flagrantes violations des règles de l'OMC.

Ces camps de travaux forcés, en activité à travers la Chine depuis les années 1950, sont remarquablement semblables à ceux de l'URSS sous Staline ou de l'Allemagne sous Hitler. Ils opèrent à l'extérieur du système légal et permettent au Parti d'y envoyer n'importe qui pour une période pouvant aller jusqu'à quatre ans sans audience ni appel, simplement par un ordre d'incarcération signé par la police.

Écoutez seulement les mots de Jennifer Zeng, maintenant australienne, au sujet de son expérience dans un de ces camps, situé près du rutilant nouveau stade national: "J'ai été envoyée au Camp de travaux forcés féminin de Beijing en 2001 pour avoir pratiqué le Falun Gong. La police m'a clairement fait savoir que la seule raison pour laquelle on était transféré là-bas était pour être 'réformée,' c'est-à-dire de nous forcer à renier nos croyances. Pour ce faire, la police ne s'est arrêtée à rien. Nous n'avions pas le droit de dormir pour des périodes allant jusqu'à 15 jours et 15 nuits, parfois même un mois. Nous étions soumises à des chocs électriques, battues, victimes d’agressions sexuelles, forcées à travailler dans des conditions épouvantables pour 16 ou même 20 heures par jour. On nous mettait de la pression sévèrement et sans fin afin de nous forcer à renier nos croyances…"

Des échos du Rwanda

La phase de propagande, qui commença en 1999 contre 70-100 millions alors estimés de pratiquants de Falun Gong à travers la Chine, les a diabolisé, diffamé et déshumanisé dans les médias contrôlés par le Parti. Plusieurs Chinois furent ainsi amenés à percevoir cette communauté comme étant en quelque sorte moins qu'humaine. Cette campagne n'est pas sans rappeler la campagne menée par le régime rwandais contre sa minorité tutsi préalablement au génocide de 1994.

Il n'existe à ce jour, depuis juillet 1999, aucun cas rapporté indépendamment d'un pratiquant de Falun Gong ayant utilisé la force pour répondre à une attaque policière. L'ancien Rapporteur spécial de l'ONU sur la torture Manfred Novak, a conclu à la suite de sa visite en Chine il y a un an que les deux tiers des personnes torturées à travers le pays étaient des pratiquants de Falun Gong.

Pourquoi se fait-il donc que les pratiquants de Falun Gong sont persécutés sans merci dans un seul pays parmi 80 où le Falun Gong est pratiqué? Leur popularité grandissante parmi les Chinois de tous âges et statuts socio-économiques durant les années 1990 a clairement été une raison majeure, mais un facteur indiscutable est que les valeurs de ceux actuellement au pouvoir à Beijing sont à l'opposé de tout spectre éthique qui puisse exister.

L'Association Médicale Chinoise s'est récemment déclarée d'accord avec l'Association Médicale Mondiale à l’effet que les touristes à la recherche d'organes ne pourraient plus obtenir de transplantations en Chine. Il reste à voir si cela n'est pas qu'un exercice de relations publiques pour les Olympiques. Une autre inquiétude est que les organes prélevés chez des pratiquants de Falun Gong soient maintenant vendus à de riches patients chinois, avec ce commerce hideux continuant avec les mêmes volumes.

Aucune de ces morts n'aurait lieu si le peuple chinois bénéficiait de la primauté du droit et d'un gouvernement qui croyait en la valeur intrinsèque de chaque individu. La vie humaine semble n’avoir pas davantage de valeur pour le Parti que l'environnement, la sécurité au travail, le système de santé ou le bien-être de moines bouddhistes au Tibet et au Myanmar. Selon moi, c'est la combinaison toxique de la gouvernance totalitaire et d'une forme de capitalisme où tout est permis qui permet à ce nouveau mal de persister.

"Les Olympiques du génocide"

Nombre des dictatures les plus brutales du monde sont tombées sous l'emprise de Beijing lors de sa quête pour des ressources naturelles. Je n'ai qu'à mentionner le Soudan, mais je vous demanderais de réfléchir à comment un gouvernement qui fait ces choses terribles au Tibet, au Myanmar, au Turkestan oriental/Xinjiang, en Ouzbékistan, au Zimbabwe et ailleurs dans le monde peut-il être autorisé par le CIO à accueillir les Olympiques?

Dans la province du Darfur au Soudan, depuis avril 2003, on estime qu'entre 400,000 et 450,000 civils Africains ont été tués par les bombes, balles et incendies orchestrés par le gouvernement militaire de Bashir à Khartoum, ou sont morts de causes analogues, comme la famine et la maladie.

Le gouvernement chinois continue d'aider de plusieurs façons le Soudan de Bashir, dont le financement et l’approvisionnement en armes contre la vente à bas prix de la plus grande partie de la production soudanaise de pétrole. Depuis que le massacre a commencé en 2003, l'État chinois a aussi menacé d'utiliser son veto au Conseil de sécurité des Nations Unies afin de bloquer toute possibilité d'action efficace de l'ONU contre le Soudan.

Protégé par le gouvernement chinois, Bashir est confiant de pouvoir compléter son travail génocidaire au Darfour. Bashir a récemment nommé Musa Hilal, jadis chef de la milice meurtrière Janjaweed, à un poste au sein de son gouvernement. Hilal a aussi été cité exprimant sa gratitude au gouvernement d'avoir fourni "les armes et munitions nécessaires pour exterminer les tribus africaines au Darfour."

Le mois dernier, l'armée soudanaise a tendu une embuscade à un convoi de maintien de paix de l'ONU au Darfour qui était bien identifié, prétendant plus tard qu'il s'agissait d'une erreur. Presque tous les observateurs indépendants disent qu'il s'agissait d'une attaque délibérée. Il y a des inquiétudes croissantes à l’effet que l'alliance entre la Chine et le Soudan rendra la force de maintien de la paix de l'ONU au Soudan aussi inefficace qu'elle l'a été au Rwanda et en Bosnie.

Le rôle actuel de l'État chinois au Soudan et partout ailleurs ne correspond clairement pas à la conduite d'un membre responsable de la communauté internationale. Il ne s'agit pas non plus d'un "éveil paisible" pour la Chine.

Des ombres croissantes sur les Jeux

Le monde a hâte aux Jeux Olympiques, dont ceux de Londres en 2012, parce qu'ils mettent en vedette le meilleur talent athlétique de la famille des nations. Les Jeux cette année font face à de plus en plus de critiques car le gouvernement hôte demeure l'un des violateurs les plus flagrants et systématiques de la dignité humaine.

La Chine s'est vue décerner les Jeux par le CIO seulement qu'après s'eût engagée à respecter la Charte Olympique et à améliorer son bilan des droits de la personne. Il semble à présent qu'au contraire, c'est le reste du monde qui s'adapte à ses pratiques inhumaines, qui s'empirent. Certains gouvernements démocratiques, qui devraient pourtant avoir davantage de conscience et de principes historiques, tentent même de faire taire leurs athlètes.

Pourquoi, par exemple, les pratiquants de Falun Gong font-ils face à une persécution sans merci après huit longues années? Quel principe des Jeux Olympiques modernes, surtout après l'expérience des Jeux de Hitler à Berlin en 1936, permet à un gouvernement hôte de bannir les membres d'une communauté spirituelle de participer ou même d'assister à des compétitions à Beijing? Et qu’en est-il du traitement réservé aux Tibétains, aux Bouddhistes, aux Chrétiens, aux Ouïgours, aux défenseurs des droits de la personne, aux journalistes indépendants, et autres activistes pour la démocratie?

Les Jeux Olympiques et les mouvements pour les droits de la personne à travers le monde partagent les même buts: l'unité, la dignité et l'égalité entre tous les membres de la famille humaine. Quand cet objectif est systématiquement violé par le gouvernement qui accueille des Jeux Olympiques, le mouvement olympique au complet perd de sa crédibilité. Le CIO n'a à ce jour donné aucune réponse substantive à cette question.

Le CIO devrait demander aux organisateurs des Jeux Olympiques de 2008 qu'ils se conforment à la Charte Olympique et s'abstiennent d’actes discriminatoires sur tout groupe ou individu durant les Jeux. En tant que consommateurs, nous devrions commencer à poser de sérieuses questions aux commanditaires corporatifs des Jeux, tels Manulife, Visa, Kodak, Samsung, Panasonic, Omega, Johnson & Johnson, McDonald's, General Electric, John Hancock et Coca-Cola. Leur silence implique leur assentiment avec ce qui se passe à travers la Chine.

Le Prince Charles, Mia Farrow, Steven Spielberg, Uma Thurman et plusieurs autres à travers le monde se sont déjà prononcés en faveur de la dignité humaine aux Olympiques de 2008. Minky Worden de Human Rights Watch n'a-t-elle pas raison quand elle dit que les commanditaires corporatifs, les gouvernements et les Comités olympiques nationaux devraient pousser Beijing à améliorer les conditions des droits de la personne en Chine? "Les commanditaires corporatifs olympiques mettent leur réputation en jeu s'ils ne tentent pas de convaincre le gouvernement chinois de maintenir les engagements en matière de droits de la personne qu'il a pris afin d'amener les Jeux à Beijing," a-t-elle déclaré récemment. "Les droits de la personne sont attaqués en Chine, et les commanditaire olympiques devraient utiliser leur influence considérable pour persuader Beijing de changer ses politiques."

Nous devrions d’ailleurs tous le faire. Nous demandons au gouvernement chinois d'honorer les promesses qu'il a faites quand il a soumis sa candidature pour accueillir les Jeux. Si vous êtes d'accord, je vous prie de faire pression sur votre propre gouvernement et votre Comité olympique national pour qu’il appelle le gouvernement chinois au respect de ses engagements.

Merci.

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