Remarque en Anglais
Avant de commencer mon discours, permettez-moi de répéter quelques points importants, lesquels ont été exposés a propos de Darfour, la dernière fin de semaine, dans la Conférence de la Santé et Droits Humains a l'Université Queens. Je vais faire référence seulement a ce qui ont exprimé le Sergent Debbie Bodkin et le Major Brent Beardsley.
Bodkin, un agent de police de Waterloo, a fait l'enquête des victimes, d'abord à Yougoslavie en 2000, le Chad a 2004, et pour la Commission de l'ONU l'investigation de Darfour du 2004 a 2005. Elle a décrit ce qu'elle avait écouté pendant les entretiens avec des victimes au cours de l'enquête de l'ONU ; une fille de Darfour de dix ans qui avait été violé par une bande de Janjaweed. Une brave femme lui a dit que de son camp de réfugiés, près de cinquante femmes et filles de Darfour avaient été violées. L'une des insultes prononcés par ceux qui ont commis le délit c'était « esclave, vas t'en de mon pays ». La commission de l'ONU a décidé plus tard que cela n'était pas génocide, au contraire, seulment des crimes contre l'humanité. Cette adjudication, par motifs politiques (à mon avis-DK), en réalité, c'est comme si la Convention sur le Génocide dans le Conseil de Sécurité n'avait pas lieu en 1948. Bodkin nous a commenté qu'elle souffre jusqu'au présent de stress post-traumatique, à cause des « assassins qui poursuivent sa course de dérèglement ».
Beardsley, un officier avec Romeo Dallaire pendant les événements d'avril-juillet de 1994 au Rouanda, il a éclairé, et sans doute pour nous tous, que la réponse à la catastrophe de Darfour continue à être « inefficace », après des années de cauchemar. Il a cité la phrase suivante de la Convention de Génocide, « détruire tout ou une partie des membres d'une race, nation, religion ou groupe ethnique » pour nous faire souvenir que le viol est un cas de génocide dans la jurisprudence. Il nous a conduit a travers de quelques-uns des plus grands faites du génocide au Rouanda et les violations a la Convention de Génocide, dans les deux situations existent les évidences. Il a signalé, entre autres propositions, qu'il faut faire pression sur Chine, pour conduire au gouvernement soudanais à cesser de tuer et violer. La Chine, il a remarqué, est dans l'expectative pour les possibles spectateurs ou ceux qui vont refuser a assister aux jeux olympiques.
LES NOUVELLES NEGOCIATIONS DE PAIX
La situation au Darfour continue à se détériorer même si les nouvelles négociations de paix ont commencé à la fin de la semaine dernière. Les diplomatiques des gouvernements habituellement responsables dans la communauté internationale, impliqués dans la catastrophe de Darfour, ont laissé tomber aux residents africains de Darfour, incluant une estimation de 400,000-450,000 jusqu'à présent des morts par balles, bombes, brulés, et des conséquences reliées, comme la famine. Simplement, je ne sais pas comment les ambassadeurs impliqués dans cela peuvent dormir tranquillement la nuit, y inclus l'ambassadeur qui a été cité récemment, de façon anonyme, en disant que le génocide est terminé parce que le taux des décès a diminué.
Permettez- moi de me concentrer par un moment sur un incident largement oublié, en dehors de la région, pour illustrer comment les gouvernements de Chine et de Soudan se sont longuement moqués du reste du monde en Soudan.
Le 26 février du 2002, la ville de Nuer de Nahibloiu dans le Soudan Central a été rasée pour faire place à un puits de pétrole qui est maintenant en fonction dans la communauté voisine de Leal. Selon le livre lauréat. China Shakes the World, 2006, par James Kynge, citant Peter Goodman de Washington Post, "Des mortiers ont atterri à l'aube, suivis par des hélicoptères qui ont tiré sur les huttes où les gens vivaient. Des aéroplanes Antonov ont fait tomber des bombes et à peu près de 7000 soldats du gouvernement (soudanais) et de la milice pro-gouvernementale ont balayé la région avec des fusils et plus de vingt tanks, selon le rapport de Goodman fondé sur des sources locales. Goodman avais cité un résident disant « Les chinois veulent creuser la terre pour chercher du pétrole, c'est pourquoi nous sommes éliminés ». Yackok a dit aussi que sa femme et ses six enfants avaient été tués dans l'opération. Le chef de Leal, Tanguar Kuiyguong, dit à Goodman que près de trois mille des dix mille habitants de la ville avaient été tués et que chaque maison avait été complètement brulée »
Depuis 1997, le gouvernement chinois a été le plus grand fournisseur d'armes pour le régime Bashir de Soudan. Des tanks, bombardiers, hélicoptères, armes automatiques, et des grenades autopropulsées – ils avaient tous été payés avec de l'argent gagné du pétrole vendu surtout à la Coopération Nationale du Pétrole appartenant au gouvernement chinois. A tel point qu'au 2004, le délégué du Ministère des Affaires étrangères, Zhou Wenzhong a insisté : « Affaires sont des affaires. Nous essayons de séparer la politique des affaires »
Les diplomats chinois au Conseil de Sécurité des l'ONU et ailleurs ont mélangé continuellement les affaires et la politique, lorsqu'il s'agissait du Soudan, au moins depuis 1997 et jusqu'à présent. Mia Farrow a tout à fait raison lorsqu'elle parle du rôle actif et persistant de la Chine dans la catastrophe actuelle de Soudan. « Olympiques Génocide » c'est son expression mémorable et toujours actuelle. Bravo Mia !
La chronique, la plus précise de ce qui s'est passé au Soudan pendant les années récentes est maintenue par Eric Reeves, ex-professeur d'anglais au Collège Smith, qui écrit avec toute connaissance et complète indépendance. Son récit le plus récent date de 19 d'octobre est intitulé «Darfour à la dérive : une évaluation de la résolution 1769 » (Vous pouvez le trouver sur mon site web sous le titre Darfour : david-kilgour.com )
Permettez-moi vous souligner quelques uns des points les plus importants et irréfutable remarques faites par Reeves :
· Ceux qui se sont opposé pendant des années au déploiement militaire, à fin de protéger à la population civile de Darfour, ainsi que les opérations humanitaires dont 4.2 millions de personnes de Darfour dépendent jusqu'au présent, sont spécialement friand de souligner la « complexité » de la catastrophe de Darfour.
· La doctrine canadienne sur "la responsabilité de protéger" a été adoptée par unanimité par Le Sommet International des Nations Unies de septembre 2005 et a été conçu spécifiquement pour remplacer les revendications de souveraineté nationale dans l'éventualité du génocide, « nettoyage ethnique » et crimes contre l'humanité. Une lettre daté le 13 septembre 2006, provenant de dix-huit organisations des droits de l'homme, humanitaires, et de la prévention des conflits «a condamné la violence récente lancée par le Gouvernement de Soudan au Nord de Darfour et a faite un appel par plus de pression diplomatique et par un déploiement rapide d'une force vigoureuse des gardiens de la paix des Nations Unies. »
· Mukesh Kapila, ancien coordinateur humanitaire des NU pour Soudan, a déclaré en mars 2004 : « Maintenant, la seule différence entre Rwanda et Darfour est question des chiffres. (Le massacre en Darfour) est … une tentative d'éliminer un groupe de gens. J'étais en Rwanda pendant le génocide, et j'ai vu plusieurs d'autres situations autour du monde et je suis totalement commotionné par ce qui se passe maintenant en Darfour.
· Le désastreux Agrément de Paix de Darfour (mai 2006), loin d'apporter la paix et la sécurité, a seulement assuré l'accroissement de la violence.
· Près de cent jours après l'autorisation de la force hybride des NU/AU autorisée par la Résolution du Conseil de Sécurité 1769, le gouvernement de Soudan continue a résister les gouvernements occidentaux militairement capables, incluant Royaume-Unis, France, Allemagne, Italie et Benelux, ont échoué de fournir des éléments de force essentiels, de fournir des hélicoptères de tactique et de transport, ainsi que des ressources de transport au sol. Le commandant des forces de l'UNAMID, récemment, a remarqué « Il y aurait plus au moins 8000 tropes en Darfour a janvier (2008), seulement mil de plus de la force actuel ».
· Il ne parait pas que les négociations de paix de Lybie soient très prometteuses. La décision du Secrétaire General des NU Ban ki-moon de les placer dans la ville natale de Muamar Ghadafi, n'a pas été très prudente, vu qu'il avait joué un rôle tellement destructif en Darfour et Tchad, avec peu de souci pour les vies des civiles de Darfour.
Conclusion
En résumé, le régime Bashir sera convaincu du fait que la communauté internationale est sérieuse seulement, si le déploiement de force autorisé par la Résolution 1769 est sous la commande des NU et si l'obstructionnisme est suivi par des sanctions de punition sévères.
Ensuite, le gouvernement chinois doit être persuadé d'arrêter de protéger son client, le gouvernement de Khartoum contre la vraie pression diplomatique. Jusqu'à présent, les gouvernements occidentaux ont intercédé par Pékin, très effectivement, comme amphitryon des Jeux Olympiques d'été du 2008.
Tous les gouvernements qui ont des principes doivent être préparés pour une suspension des relations diplomatiques dans le cas ou Bashir continue ses pratiques obstructionnistes. Ils doivent tous être préparés à imposer des fortes sanctions au gouvernement de Bashir.
Merci.